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Et si nous gérions nos entreprises comme l état ?
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Et si nous gérions nos entreprises comme l état ?
22 avril 2013

La fracture

Le "moi je" président a duré un tout petit temps. Comment en élisant un monsieur n'ayant jamais exercé de fonctions dans l'état, critiqué au sine même de son parti pour sa petite capacité de travail, les choses pouvaient en être autrement....

Le désordre s'installe, le mur est fissuré et la fracture s'aggrandie. La gauche est lassée, dépitée et déçue, la gauche de la gauche est révoltée par la politique de rigueur qui touche tout le monde et les plus démunis en particulier, la droite avait prévenu mais s'inquiète pour l'avenir et les ruines à reconstruire, la droite de la droite gagne son pari et l'aide à voter Hollande paie plus tôt que prévu....

Campé sur ses principes et son idéologie, de peur de montrer ses faiblesses, notre président tente de se montrer ferme. Ayant abandonné la plupart de ses promesses de campagne, il se fige sur le mariage pour tous sans être assez visionnaire pour voir que ce débat est déplacé et regroupe peu à peu TOUS les mécontents de sa politique au delà de la loi Taubira.

La gauche met en place des systèmes d'un autre âge pour minimiser l'ampleur des mouvements. Les policiers sont complices de comptages pour le moins douteux et dans leurs rangs déjà certains dénoncent ces manoeuvres puériles. Les médias ne jouent plus, ou de moins en moins aux petits soldats amis de cette gauche qui mène le pays droit à la catastrophe. Les temps sont durs, et rien ne permet de croire que le gouvernement tient un cap, si ce n'est en ce moment, cette loi qui pouvait attendre un peu...

Les intellectuels s'inquiètent, les artistes sympatisants se taisent, les humoristes rient jaune et rien ne donne envie d'y croire, rien. En moins d'un an, notre pays a sombré dans une morosité générale. Les patrons sont repliés sur eux mêmes, harcelés de taxes et de noms d'oiseaux, les ouvriers ressentent le manque de dynamisme, d'investissement, le secteur public se cache, honteux d'afficher des pirvilèges améliorés en ces temps de crise, les administrations croulent sous les impayés et les tribunaux de commerce tentent d'éviter un séïsme.

Pas de remaniement, du reste pour mettre qui ? vu que selon lui, il a déjà pris les meilleurs.... Sarkozy était critiqué pour l'image qu'il donnait de la France, aujourd'hui tout ça parrait bien futile face au manque de professionalisme et de charisme de notre président et de son équipe actuelle.

Un choc, c'est son mot, il faut un choc. Les choses ne vont pas s'améliorer d'un coup de baguette magique, loin de là, mais il faut un véritable choc. On attend une baisse généralisée d'impôts pour ceux qui investissent et créent de l'emploi, on attend des actions fortes, symboliques. Qui aujourd'hui, même au front de gauche, ne voudrait pas que le patron d'une PME qui crée de l'emploi, en retour durant deux ou trois ans, soit exonéré d'impôts ? Qui va critiquer ceux qui croient en la France. Le contrat de génération est un bide absolu qui n'apporte aucune solution, du vent et de la fumée.

Notre président a-t-il le courage politique de taper du poing sur la table, d'oublier ses paroles de campagne, ses 75% absurdes qui ne rapportent rien et ses bons mots pour enfin sortir le grand jeu.

Le peuple, les Français, tout le monde attend et tout le monde est prêt à entendre tout. La peur s'est installée et la fracture est là. Alors oui, c'est le meilleur moment pour prendre des mesures radicales qui ne seraient pas passées avant, c'est le moment de décider et de tracer une voie car personne ne s'en offusquera. Personne ne pourrait remettre en cause une politique volontariste qui n'a pour but que de créer de l'emploi et réindustrialiser notre pays. Chaque PME qui ferme, c'est transférer à terme des charges payées par le travail, par des charges payées par l'emprunt. C'est tellement évident. nous sommes au bord du gouffre, se rendent ils compte, nos énarques, que les huissiers sont surchargés de dossiers Urssaf et TVA. Plus de 60 % d'impayés dans ma petite ville (dixit huissier et centre de TVA), QUE des entreprises de moins de 50 personnes.

J'ai voté Sarkozy, mais dans l'état dans lequel nous sommes, je suis prêt pour mon pays à suivre quiconque saura donner de l'espoir et prendra des mesures d'urgence pour sauver ce qui peut encore l'être. Osez être révolutionnaire dans vos actes, et vous serez le plus populaire des hommes. En avez vous le courage, et surtout, plus grave, avez vous conscience de l'état dans lequel se trouve le pays, au delà des rapports édulcorés que vous font vos conseillers dans leurs bureaux sous les ORS de la république.

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